Jihad Azour, l’architecte de l’accord de sauvetage du FMI en Tunisie
Chef de l’institution internationale pour l’Afrique du Nord, Jihad Azour est une pièce essentielle dans les relations tendues entre Washington et Tunis. En parallèle, le maronite libanais joue son destin national.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Dans l’interminable feuilleton du prêt de 1,9 milliard de dollars du Fonds monétaire international (FMI) à la Tunisie, on connaît les personnages principaux : Kaïs Saïed, l’intransigeant président tunisien qui refuse les « diktats » de l’institution ; Marouane Abassi, l’esseulé gouverneur de la Banque centrale qui veut convaincre le Fonds de la crédibilité du pays ; et Kristalina Georgieva, l’empressée directrice du FMI qui refuse que son institution passe pour responsable d’un éventuel échec de l’accord.
Mais il existe une quatrième figure, en retrait sur les photos : Jihad Azour, le directeur de la région Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie centrale pour le FMI.
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