Privatisation de la Cameroon Telecommunication : un nouveau schéma en préparation

Publié le 13 février 2009 Lecture : 2 minutes.

Après la déclaration infructueuse de l’appel d’offres de privatisation de la Cameroon Telecommunication (CAMTEL) le 14 janvier dernier par le ministre des Finances, la réflexion sur la nouvelle stratégie de privatisation de la dite société est engagée. A la suite de l’échec de la privatisation de Camtel, le ministre des Finances Essimi Menye avait évoqué l’hypothèse d’un partenariat public/privé dans la perspective de mieux accompagner le développement de la société de t élécommunication du Cameroun. Selon le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune qui cite ce jeudi des sources proches du dossier chargé de la privatisation de Camtel, l’ idée de diviser la société en deux prend du large. A l’instar de la Société nationale des Eaux du Cameroun divisée en deux, dont la partie services a été confiée aux Marocains et la partie infrastructures à l’Etat du Cameroun, de sources concordantes font état de la même situation pour Camtel. On établira une société de patrimoine avec la gestion de l’ensemble des infrastructures existantes dans le secteur des télécommunications : Sat 3, réseau de téléphone fixe, fibre optique enterrée le long de pipeline Tchad Cameroun. La majorité du capital sera accordée à l’Etat. La deuxième société à créer sera chargée de la téléphonie mobile (abonnements, vente des services liés aux télécommunications à l’ instar d’Internet. Dans le deuxième cas, la majorité du capital sera accordée au partenaire privé. Dans cette nouvelle configuration, l’Etat est chargé de développer et de moderniser les infrastructures qui seront mises à la disposition des opérateurs privés. Le souci de l’Etat du Cameroun à travers cette nouvelle option, selon la même source, est de mieux contrôler certains aspects névralgiques liés notamment à la sécurité du pays. L’appel d’offres international pour la sélection d’un partenaire stratégique solide et expérimenté devenant l’actionnaire de Camtel avait été lancé en 2007 par le gouvernement. La privatisation des sociétés d’Etat au Cameroun était l’une des exigences des bailleurs de fonds internationaux – FMI, Banque mondiale, Banque africaine de développement – avec pour idée maîtresse, la compétitivité des celles-ci. Fin

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