RDC : les négociations de Nairobi pourraient se poursuivre sur le sol congolais

Publié le 12 février 2009 Lecture : 1 minute.

Toutes les parties prenantes des négociations de Nairobi (Kenya) entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les groupes armés présents dans l’est du pays souhaitent que les pourparlers se déroulent sur le sol congolais. Elles l’ont exprimé de vive voix mercredi à Goma à l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Olusegun Obasanjo, qui est arrivé dans la ville de Goma, en vue de relancer les négociations. L’émissaire du secrétaire général de l’ONU a souhaité pour sa part que la prochaine rencontre puisse avoir lieu à Nairobi, avant la délocalisation à une place qui reste à fixer. « Il va falloir que nous nous rencontrions encore à Nairobi, avant de rapatrier le processus », a dit l’ancien rrésident nigérian, qui invite les autres groupes armés à la table de discussions. Son nouveau séjour dans la région doit lui permettre de s’imprégner des nouveaux développements sur le terrain pour mieux préparer la prochaine étape de sa mission de médiation et facilitation de la crise régionale. Le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP, rébellion) a affirmé pour sa part qu’il a déjà fait un geste réconciliateur qui a définitivement mis fin aux opérations militaires et n’exclut pas de participer aux négociations. Le dialogue entre le gouvernement et le CNDP avait été suspendu lorsque les officiers supérieurs de ce mouvement avaient signé la cessation des hostilités, pour réintégrer leurs hommes au sein des Forces armées. A la suite de la fuite de l’ancien chef du CNDP, Laurent Nkunda et son arrestation à Gisenyi, au Rwanda, le mouvement CNDP a décidé de se muer en parti politique. Fin

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