Zimbabwe : Tsvangirai appelle à enterrer les divergences du passé (PARPIER GENERAL)
Publié le 12 février 2009 Lecture : 3 minutes.
Les Zimbabwées devraient enterrer leurs divergences du passé et travailler pour le développement de la nation afin que la capacité de développement du pays puisse être pleinement exploitée, a déclaré le Premier ministre Morgan Tsvangirai. S’adressant au cours d’un meeting à Glanis Stadium peu après sa prestation de serment mercredi, Tsvangirai a appelé les Zimbabwéens à reconnaître le besoin d’une unité nationale. « Les parties ont promis, à travers la prestation de serment d’aujourd’hui, d’être à la hauteur du nouveau système politique. Ceci est le jour où nous devrions reconnaître les efforts pour les héros de la liberté et de la démocratie, » a-t-il déclaré. « La violence politique doit cesser. Nous ne pouvons plus nous permettre une situation où un frère combat l’autre. L’impunité doit cesser pendant que nous avançons vers l’accouchement d’un nouveau Zimbabwe, » a-t-il ajouté. « Si nous travaillons ensemble, le Zimbabwe a le potentiel pour contribuer à la croissance économique mondiale. La partie la plus importante de cet accord est de se rassurer que nous ouvrons un nouveau chapitre dans ce pays afin que nous avançions en tant que nation, » a-t-il affirmé. Tsvangirai a promis son engagement dans l’accord estimant que son parti croyait en l’accord global signé en septembre de l’année dernière. « Il n’est pas question de tourner le dos à l’accord. Nous croyons qu’il n’est pas parfait, mais qu’il est viable. S’il est mis en application, le nouveau gouvernement peut accoucher une économie stable et un développement dans le pays, a estimé Tsvangirai. Tsvangirai a déclaré que le nouveau gouvernement pourra introduire une vision qui guiderait la nation dans la création d’une société qui est contre la violence. Il a estimé que les parties devraient mettre leurs divergences de côté et travailler pour promouvoir une guérison nationale. » Alors que nous avançons, la première chose est de guerir notre nation et ce processus suppose le pardon mutuel et la reconciliation du peuple. » Il a fortement recommandé à la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et à l’Union africaine (UA) de s’assurer que l’accord entre les partis politiques est soutenu jusqu’à ce que le pays retrouve son statut dans le monde. Tsvangirai a estimé que le gouvernement d’union avait un mandat principal de faire face à la situation humanitaire, dont la lutte contre l’épidémie de choléra, aborder ses causes et le besoin urgent de s’assurer que le peuple a de quoi manger. « Nous allons engagager nos collègues de la Zanu-PF, chefs et conseillers, à s’assurer que le peuple obtient une aide alimentaire en dépit de son allégeance politique, » a confié Tsvangirai. « Notre mandat est d’attenuer les problèmes qui affligent actuellement notre peuple. Il est de notre devoir de fournir l’aide alimentaire la plus sollicitée aux masses qui meurent de famine à travers la nation, » a-t-il poursuivi. Tsvangirai a indiqué que tous les partis politiques avaient un rôle à jouer dans la développement de la nation. Il a estimé que le gouvernement d’union pourra appeler à un sommet alimentaire qui recherchera, entre autres, des incitations pour accroître le secteur de la fabrication et la production alimentaire dans le pays. « J’aimerais appeler tous les partisans des différents partis politiques à nous soutenir pour la croissance de la nation. « Nous nous engagerions mutuellement, y compris la communauté internationale, à reconstruire le pays et rétablir leur confiance afin que le pays obtienne l’aide humanitaire la plus recherchée. « Toutefois, nous devrions savoir ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes avant que la communauté internationale ne puisse nous venir en aide. Nous avons une brave et ingénieuse base de ressources humaines et ceci devrait soutenir le leadership, le cabinet et tous nos efforts dans la lutte contre les problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui en tant que nation, » a-t-il déclaré. Fin
