Les ultras marocains peuvent-ils freiner les ambitions sportives du royaume ?
Candidat à l’organisation de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030 de football, le Maroc est confronté à la violence dans les stades, notamment après la mort d’une spectatrice en marge du match entre le Raja Casablanca et l’Al-Ahly Le Caire.
Pour le Raja Casablanca, et accessoirement le Maroc, l’image est désastreuse. Le 29 avril au soir, l’élimination du grand club casablancais en quart de finale de la Ligue des champions (LDC) face aux Égyptiens d’Al Ahly est passée totalement inaperçue.
De ce match qui s’est déroulé au stade Mohammed-V, une enceinte située en plein centre-ville, on ne retiendra que les graves incidents provoqués par quelques centaines de personnes connues pour appartenir à différents groupes d’ultras du Raja et, surtout, la mort d’une femme de 29 ans, victime d’un arrêt cardiaque. Une enquête a été ouverte pour connaître les causes exactes de son décès. Outre la responsabilité des hooligans rajaouis, plusieurs médias marocains ont pointé du doigt celle de la société Casa Events, chargée de l’organisation de la rencontre.
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