17 partis politiques rejettent les sanctions de l’UA
La Coordination nationale de sauvegarde de la démocratie en Mauritanie a rejeté les sanctions décidées par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) à l’encontre des militaires qui ont pris le pouvoir le 6 août dernier.
"Nous rejetons les sanctions contre notre pays qui s’oriente vers le retour à la vie constitutionnelle normale", a déclaré cette coordination qui regroupe 17 partis politiques dans un communiqué publié à Nouakchott.
"Le principe de sanctions est contraire à celui du dialogue comme voie unique de règlement des problèmes, notamment dans le cas de la crise politique en Mauritanie", indique le communiqué cité par l’agence APA.
Les 17 partis politiques ont aussi appelé l’UA à "revoir sa décision et à intervenir de façon positive pour parvenir au règlement de la crise".
La Coordination a par ailleurs interpellé "tous les acteurs politiques sur la gravité de l’internationalisation de cette crise et la nécessité de s’asseoir autour d’une même table et d’accorder la primauté à l’intérêt national".
En Mauritanie, une junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz avait renversé le régime de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le 6 août 2008.
La semaine dernière, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, qui exige le rétablissement de l’ordre constitutionnel en Mauritanie, avait annoncé à Addis-Abeba (Ethiopie) des sanctions contre les membres civils et militaires du pouvoir mauritanien, notamment des restrictions aux visas et le gel de leurs avoirs.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Présidentielle en Côte d’Ivoire : la stratégie anti-fake news d’Alassane Ouattara
- En RDC, la nouvelle vie à la ferme de Fortunat Biselele
- Gabon : 10 choses à savoir sur la première dame, Zita Oligui Nguema