Au Cameroun, le sursis de Laurent Esso
Le tout-puissant ministre de la Justice a pris le risque de se lier d’amitié avec l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, soupçonné d’avoir commandité l’enlèvement de Martinez Zogo. Paul Biya va-t-il lâcher ce fidèle qui l’a aidé à consolider son pouvoir ?
Plus de trois mois après la découverte du corps sans vie de Martinez Zogo, Laurent Esso n’est toujours pas sorti de son mutisme. Ministre d’État, numéro deux du gouvernement, il a pourtant été cité par le lieutenant-colonel Justin Danwe, le chef du commando qui a kidnappé le 17 janvier le patron d’Amplitude FM à l’instigation de l’homme d’affaires Amougou Belinga.
La voix au téléphone qui a enjoint le commando de « finir le travail » était-elle vraiment celle du garde des Sceaux ? Cette question, comme de nombreuses autres, reste sans réponse. Et pour cause : toutes les autres personnes citées par les suspects ont été entendues. À l’exception du ministre de la Justice.
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