Au SDF de John Fru Ndi, règlements de comptes et guerre de succession
Le congrès du Social Democratic Front, parti emblématique de l’opposition au Cameroun, pourra-t-il se tenir fin juillet ? Les querelles internes et l’état de santé du « chairman » alimentent le doute.
Les partisans du candidat à la présidence John Fru Ndi à son meeting de clôture à Yaoundé, le 8 octobre 2011. © REUTERS/Akintunde Akinleye
En apparence, c’était une opération banale. Dans la petite ville de Loum, région du Littoral, les militants du Social Democratic Front (SDF) étaient appelés à choisir les futurs dirigeants locaux de leur parti. Mais ce 26 avril, le vote a tourné au pugilat, un camp accusant l’autre de violer les textes du parti avec la bénédiction du « chairman », John Fru Ndi. Le chaos a été tel que le représentant du Comité exécutif national (NEC), le sénateur Mochiggle Vanigassen, a dû quitter les lieux précipitamment afin d’échapper à la foule en furie.
