Crise malgache : l’émissaire de l’ONU appelle à une solution pacifique
Publié le 9 février 2009 Lecture : 1 minute.
Le sous-secrétaire général de l’ONU aux affaires politiques, Haile Menkerios, a a rencontré le président malgache Marc Ravalomanana lundi à Antananarivo, l’informant que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est très préoccupé par la situation actuelle dans la Grande Ile de l’Océan Indien. Menkerios, qui est arrivé samedi dans la capitale malgache, a exhorté le président à discuter avec l’opposition dirigée par Andry Rajoelina, qui s’est proclamé président du pays. Rajoelina a été destitué mardi dernier de son mandat de maire d’Antananarivo par le gouvernement. Lors de la réunion avec Ravalomanana, Menkerios a déclaré que l’ONU est prête à aider le pays à trouver une solution démocratique et pacifique pour sortir le pays de la crise politique. Selon le site Internet de la présidence, M. Menkerios a appelé les autorités malgaches à identifier ceux qui étaient derrière la fusillade du 7 février, qui a coûté la vie à de nombreux manifestants anti-gouvernementaux, estimant que les responsables viennent des deux côtés. M. Menkerios a remis au président Ravalomanana un message du secrétaire général de l’ONU, dans lequel ce dernier « déplore la violence et le manque de retenue de toutes les parties qui ont mené à cette tragédie ». Dans le message, le secrétaire général de l’ONU « prie instamment les autorités malgaches d’entamer d’urgence un processus équitable par lequel les responsables seront traduits en justice ». Menkerios a également rencontré le chef de l’opposition Andry Rajoelina suite à sa rencontre avec Ravalomanana. M. Rajoelina a réaffirmé sa détermination à continuer la grève générale jusqu’à ce que le gouvernement dirigé par Ravalomanana démissionne. Le sous-secrétaire général de l’ONU, qui devra quitter Madagascar mardi, est chargé d’évaluer la situation dans le pays et voir comment les Nations Unies peuvent aider à empêcher davantage de violences et contribuer à la paix et à la stabilité à Madagascar. Fin
