En Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et la cruciale bataille des urnes
À un an de la présidentielle, le chef de l’État va tester sa popularité le 13 mai lors des élections législatives, régionales et municipales. Mais les islamistes de Tawassoul et le militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid sont également sur les rangs. Voici ce qu’il faut attendre de ce scrutin.
Si, en Mauritanie, les élections locales ne soulèvent habituellement pas les passions, celles-ci suscitent un grand intérêt dans le pays. Un million d’électeurs iront voter pour élire leurs maires, députés et conseillers régionaux. Certes Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani disposait déjà à l’Assemblée nationale, dissoute le 13 mars, d’une majorité confortable. Mais pour la première fois, depuis son élection en juin 2019, le chef de l’État va se confronter aux urnes et, ainsi, tester sa popularité à un an de la prochaine présidentielle. Selon son entourage, il devrait en effet, même s’il fait toujours mystère de ses ambitions, briguer un deuxième mandat.
Biram et Tawassoul en pôle position
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