Au Burkina Faso, le massacre de Karma met Ibrahim Traoré sous pression

Depuis le massacre d’au moins 136 personnes dans un village près de Ouahigouya, le 20 avril, la tension est montée d’un cran. Les autorités de transition, à la peine sur le plan sécuritaire, tentent de répondre aux critiques.

Le nouveau chef de la junte du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, quitte le camp militaire du général Sangoulé Lamizana à Ouagadougou le 8 octobre 2022, après les funérailles de 27 soldats tués alors qu’ils escortaient 207 véhicules dans un convoi à Gaskindé. © Issouf Sanogo / AFP

Publié le 10 mai 2023 Lecture : 3 minutes.

C’était sa deuxième interview télévisée depuis son arrivée au pouvoir, début octobre 2022. Le 6 mai, le capitaine Ibrahim Traoré était l’invité de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et de la chaîne privée Canal 3. Beaucoup y ont vu un exercice contraint imposé au jeune président de transition pour répondre à l’émoi national provoqué par le massacre de Karma, deux semaines plus tôt.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Bassolma Bazié, le « pompier » d’Ibrahim Traoré

Contenus partenaires