Commerce international: l’île veut des règles d’origine plus favorables

Publié le 5 février 2009 Lecture : 2 minutes.

L’île Maurice veut obtenir des règles d’origine plus favorables auprès de ses partenaires commerciaux en vue de faciliter l’accès de ses produits à ces marchés, a déclaré le secrétaire aux Affaires étrangères, Anand Neewoor, lors d’un atelier de travail national de trois jours sur les règles d’origine organisé avec le soutien de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Anand Neewoor a indiqué que sous l’accord de partenariat économique intérimaire entre Maurice et l’Union européenne, accord paraphé en décembre 2007, Maurice avait pu obtenir l’inclusion d’ une provision style Third Country Fabric pour les exportations textiles locales vers le marché européen sur une base permanente.

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Pour l’avenir, et ce dans le cadre des négociations menant à un Full Economic Partnership Agreement, Maurice tentera d’obtenir des règles d’origine améliorées pour d’autres produits pouvant être exportés vers l’Union européenne, a-t-il dit.

Le secrétaire aux Affaires étrangères a, dans la même foulée, rappelé que Maurice, Madagascar et les Seychelles avaient pu obtenir une dérogation automatique pour l’exportation de 10. 000 tonnes de thon en conserve.

"C’était une amélioration par rapport à ce qui était pr évu dans l’Accord de Cotonou où un volume semblable devait être partagé entre les exportateurs de thon en conserve des pays ACP", a fait remarquer Anand Neewoor.

Concernant le marché américain, les règles d’origine ont été un élément déterminant pour la compétitivité des exportations de produits d’habillement de Maurice.

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Anand Neewoor a fait état de l’obtention de la dérogation du Third Country Fabric (produits textiles exportés hors taxe même s’ ils sont fabriqués à partir de matières premières importées de pays tiers) sous l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA) des Etats-Unis.

Dans la région, Maurice milite pour que les règles d’origine établies par la SADC, le COMESA et la Commission de l’océan indien soient rendues plus flexibles avec l’idée de pouvoir accroître le volume des échanges.

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M. Neewoor a aussi fait référence à d’autres marchés émergents tels l’Inde, la Chine, le Pakistan, le Brésil et la Russie, soutenant que des améliorations aux règles d’origine sont considérées comme un des moyens permettant de créer de meilleures conditions d’accès pour les produits mauriciens.

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