L’Ouganda dément que ses soldats de maintien de la paix stationnés en Somalie aient tué des civils

Publié le 4 février 2009 Lecture : 1 minute.

Le ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, a démenti les allégations selon lesquelles les soldats ougandais de maintien de la paix en Somalie auraient ouvert le feu et tué des dizaines de civils à Mogadiscio, capitale somalienne, a rapporté mercredi le média étatique. Le maire-adjoint de Mogadiscio, Abdifatah Ibrahim, a affirmé que les soldats ougandais de la Mission de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) avaient ouvert le feu lundi sur la foule dans une rue bondée à Mogadiscio et tué au moins 36 personnes. La fusillade présumée s’est produite après qu’un attentat à la bombe ciblant les soldats de la paix soit survenu, attentat dans lequel trois civils ont été tués et un soldat ougandais blessé. M. Kiyonga, cité par le journal officiel, New Vision, a indiqué qu’il doutait que les soldats de l’UA aient ouvert le feu sur les civils. Le ministre de la Défense a révélé avoir demandé au commandant de l’AMISOM, le général Francis Okello, d’expliquer l’éventuelle implication des soldats ougandais dans cet incident. Si les explications sont insuffisantes, un comité d’enquête sera mis en place, a-t-il ajouté. Par ailleurs, le chef de bataillon Ba-Hoku Barigye, porte-parole de l’AMISOM, cité par le quotidien local, Daily Monitor, a indiqué que les civils avaient été tués par des tirs des insurgés. Fin

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