Au Cameroun, l’assassinat d’un journaliste divise les séparatistes anglophones
L’assassinat d’Anye Nde Nsoh le 7 mai, à Bamenda, a accentué la fracture entre les factions sécessionnistes rivales du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Dans la nuit du dimanche 7 mai, Anye Nde Nsoh, journaliste à Dream FM et responsable régional du journal d’expression anglaise The Advocate, a été assassiné à Bamenda, dans le Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophones du pays en proie à un conflit meurtrier depuis 2016.
Ce troisième assassinat de journaliste en l’espace de cinq mois au Cameroun a rapidement suscité colère, indignation et interrogations au sein de l’opinion publique. Mais il a aussi provoqué des remous parmi des factions séparatistes anglophones rivales qui, selon les premiers éléments de l’enquête, semblent impliquées dans ce crime.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Sanctionné par la CAF, Samuel Eto’o échappe au pire
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Entre le Gabonais Oligui Nguema et ses voisins, tout va presque bien
- Sonangol obtient le feu vert d’Alassane Ouattara pour la vente de ses parts dans la SIR
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux