Accusée de livrer des armes à la Russie, l’Afrique du Sud dans le viseur des États-Unis
L’ambassadeur américain en Afrique du Sud a dénoncé le non-respect du non-alignement sud-africain devant des médias locaux. Cyril Ramaphosa a annoncé l’ouverture d’une enquête.
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Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ici au Cap, en février 2023, a été interrogé par John Steenhuisen, le leader de l’opposition, sur les accusations portées par les États-Unis. © ESA ALEXANDER / POOL / AFP.
En anglais, on appelle cela faire du name and shame. Accuser nommément quelqu’un sur la place publique pour l’afficher et éventuellement l’embarrasser. L’ambassadeur américain Reuben E. Brigety s’y est essayé en conviant une poignée de médias locaux à Pretoria pour leur faire une annonce fracassante et sans conditionnel : l’Afrique du Sud a fourni des armes à la Russie. « Armer les Russes est extrêmement grave […]. Nous aimerions que l’Afrique du Sud commence à pratiquer sa politique du non-alignement », a-t-il lancé.
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