Ousmane Sonko contre Adji Sarr : l’ombre insaisissable du complot
Depuis le premier jour, l’opposant et ses partisans dénoncent une machination politique orchestrée au sommet de l’État. L’accusé parviendra-t-il à en convaincre ses juges ?
Sénégal : Ousmane Sonko contre Adji Sarr, chronique d’une affaire hors normes
Depuis 2021, cette saga politico-judiciaire agite le Sénégal. À l’occasion de l’ouverture du procès pour viols de l’opposant, Jeune Afrique retrace le déroulé de l’affaire.
OUSMANE SONKO ET LE PROCÈS DE LA DERNIÈRE CHANCE (3/3) – La confrontation tant attendue entre Adji Sarr et Ousmane Sonko a finalement lieu le 6 décembre 2022. La jeune femme arrive au tribunal accompagnée par son avocat, El Hadj Diouf, et par Gabrielle Kane. Depuis les débuts de l’affaire, cette communicante qui a longtemps vécu en France a pris sous son aile cette petite sœur livrée aux lions après avoir porté des accusations de viols contre un ténor de l’opposition.
Leur face à face durera près de sept heures. « Ce n’était pas une confrontation, c’était un massacre », résumera l’opposant, péremptoire, à l’issue de ce marathon. Une version toutefois relativisée par la partie adverse. « Ousmane Sonko a refusé de répondre aux questions du Parquet et des avocats [de la partie civile]. À la barre du tribunal, les preuves vont sortir », commente Me El Hadj Diouf, anticipant un procès qu’il estime inexorable.
« C’est à eux [les plaignants] d’apporter les preuves des accusations de viols, analyse de son côté Me Henri Gomis, l’un des avocats d’Ousmane Sonko. Ils n’ont donné aucune preuve. [Adji Sarr] a usé de son droit de ne pas répondre aux questions des avocats [de la défense]. Le non-lieu s’impose. » « J’ai été un peu déçue. Je m’attendais à une confrontation [mais Ousmane Sonko] a refusé de parler », réagira quant à elle Adji Sarr.
À l’arrivée, ce qui devait constituer le point d’orgue de cette instruction au ralenti vire donc au dialogue de sourds.
Campagne de manipulations
Un mois plus tard, le 17 janvier 2023, le juge d’instruction siffle la fin de la première manche. Estimant que ses investigations sont désormais complètes, il signe une ordonnance renvoyant Ousmane Sonko devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar – les cours d’assises ont été supprimées en 2014 au Sénégal. Une décision qui satisfait Adji Sarr. « Elle apprécie le fait que, malgré la campagne de mensonges et de manipulations des partisans d’Ousmane Sonko, qui ont peur du procès, le juge ait tenu bon », commente Me El Hadj Diouf.
Le 21 février, la chambre d’accusation de la cour d’appel confirme ce renvoi, déclarant irrecevable le recours de la dernière chance formé par la défense. Et, à la fin d’avril, la date du procès est rendue publique : elle est fixée au 16 mai 2023. Un calendrier judiciaire précipité qui ne fait que renforcer les partisans d’Ousmane Sonko dans leur conviction qu’une course contre la montre a été engagée par le pouvoir afin de rendre leur candidat inéligible avant la prochaine présidentielle, prévue le 25 février 2024.
« Machination », « complot »… L’accusation tourne en boucle depuis le premier jour parmi les partisans du président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), qui en ont fait leur principal système de défense lors de leurs interventions publiques.
« Dans une démocratie qui se respecte, on ne liquide pas ses adversaires via des complots judiciaires. Cela ne se fait pas », avait ainsi déclaré Barthélémy Dias, fraîchement élu maire de Dakar, au lendemain des locales de janvier 2022. « Je ne suis ni un comploteur ni un falsificateur de PV », s’était quant à lui défendu Serigne Bassirou Guèye, l’ancien procureur près le tribunal régional hors classe de Dakar, lors d’une conférence de presse tenue le 26 janvier 2023.
Le magistrat est en effet accusé par Ousmane Sonko d’avoir fait modifier un premier rapport d’enquête préliminaire rédigé par le gendarme Seydina Oumar Touré, dans lequel apparaissent plusieurs éléments à décharge, notamment dans les auditions de témoins. « Il n’y avait rien à ajouter à ce rapport ni à en retrancher, il a été établi de manière objective par le capitaine Touré », critique aujourd’hui Joseph Étienne Ndione, l’un des avocats de l’opposant.
Tout le monde a peur d’être accusé de faire partie d’un complot. L’État lui-même fuit ce dossier
Adji Sarr en est consciente : la sincérité de sa démarche en justice est largement remise en question à travers le pays. Aux premiers jours de l’affaire, lorsque la jeune femme s’était tournée vers l’Association des juristes sénégalaises (AJS), historiquement engagée pour les droits des femmes, elle avait été éconduite, dit-elle. « Ce sont des femmes de l’âge de ma mère, qui auraient pu me soutenir, m’aider à retrouver ma dignité, confiera-t-elle à JA. Après ça, je me suis vue comme morte, car j’ai compris que personne ne pourrait m’aider. Tout le monde a peur d’être accusé de faire partie d’un complot. L’État lui-même fuit ce dossier. »
Paranoïa
Selon elle, la thèse de la conspiration aurait été évoquée par son agresseur dès l’époque des viols qu’elle l’accuse d’avoir commis au salon Sweet Beauté. « Ousmane Sonko m’avait dit : “Le jour où tu parleras, personne ne te croira ; et tout le Sénégal dira que c’est un complot, moi le premier.” Malheureusement, tout cela s’est vérifié. Ousmane Sonko a détruit ma vie », ajoutait-elle. Un proche d’Ousmane Sonko confie quant à lui qu’avant même le dépôt de la plainte, ce dernier « savait qu’il était suivi lorsqu’il se rendait au salon, mais il a refusé de cesser d’y aller et de céder à la paranoïa ».
Affectant un air insuffisamment affligé, habillée de façon trop sexy lors de ses comparutions au tribunal, jugée trop souriante sur les réseaux sociaux… Tout est bon pour critiquer Adji Sarr au sein de l’opinion où de nombreux Sénégalais, dans une société patriarcale ayant peu de considération pour les femmes affirmant avoir subi des violences sexuelles, l’ont considérée dès le départ comme une « mauvaise victime ». Il n’en reste pas moins qu’au-delà de l’attitude de la jeune femme, certains faits viennent alimenter le doute.
Controverse
Le procès qui s’ouvre ce mardi 16 mai permettra-t-il d’éclaircir cette controverse, ô combien sensible ? Parmi les témoins susceptibles d’édifier la chambre criminelle, le Dr Alfousseyni Gaye n’est pas le moindre. Protagoniste involontaire de l’affaire depuis le 2 février 2021, lorsqu’un ami avocat l’a mis en contact avec le confident d’Adji Sarr, Sidy Ahmed Mbaye, il a personnellement examiné la jeune femme. Il a par la suite fait savoir que cette brève intervention lui avait valu nombre de désagréments. Au point qu’il a par la suite demandé conseil à un autre avocat afin de se préparer psychologiquement à un procès dans lequel son rôle, aussi fugace fut-il, dévoile certaines anomalies.
« Le 1er février, soit la veille du dernier viol qu’Adji Sarr prétend avoir subi, cet ami a appelé [Alfousseyni Gaye] pour s’assurer qu’il était présent à Dakar et qu’il s’y trouverait aussi le lendemain, relate cet avocat qui œuvre discrètement au service du médecin et ne souhaite pas que son identité soit dévoilée. Il lui a parlé d’une jeune femme qui venait de subir un viol et lui a demandé s’il lui serait possible de l’examiner au plus vite. » Le Dr Gaye accepte.
Aussitôt, son interlocuteur le met en contact avec Sidy Ahmed Mbaye. Le médecin récupère alors le jeune homme dans Dakar, puis tous deux se mettent en route vers l’institut Sweet Beauté. Ils se garent à deux pâtés de maison des lieux, et c’est là qu’Adji Sarr les rejoint.
L’avocat qui a contacté Alfousseyni Gaye est lui-même apparenté à un certain Mamour Diallo, alors directeur des Domaines. Dès le lendemain de l’examen médical d’Adji Sarr, cet avocat, tout comme Mamour Diallo, appelleront à plusieurs reprises le médecin et lui adresseront des SMS inquisiteurs. Ils veulent savoir ce qu’a conclu l’examen gynécologique de la présumée victime. Tenu par le secret médical, Alfousseyni Gaye botte en touche.
Le nom de Mamour Diallo, soutien du chef de l’État et candidat malheureux à Louga lors des locales de janvier 2022, reviendra hanter le dossier bien plus tard, par médias interposés.
« Un cadre de la mouvance présidentielle à Louga, qui savait qu’Ousmane Sonko fréquentait ce salon de massage, a manipulé Adji Sarr afin de monter un dossier contre lui », déclarait à JA le collaborateur d’un leader de l’opposition à la fin de janvier 2022 – trois mois avant que le nom de Mamour Diallo ne soit évoqué publiquement.
Le 1er mars 2022, c’est cette fois un proche du président Macky Sall qui corroborait partiellement cette version. Tout en considérant que des relations sexuelles contraintes avaient bien pu avoir lieu entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, notre interlocuteur assurait que Mamour Diallo aurait contribué à orchestrer en coulisses la plainte initiale de la jeune femme. Une initiative qu’il aurait toutefois prise à l’insu du chef de l’État. En 2022 comme en 2023, Jeune Afrique a tenté de contacter Mamour Diallo sans y parvenir.
Constat d’huissier
L’insistance de ses interlocuteurs conduit par ailleurs le Dr Gaye à faire dresser un constat d’huissier concernant les SMS et appels téléphoniques qu’il a reçus au lendemain de son intervention. Peu après, une femme qu’il ne connaît pas se présente à son cabinet. Elle lui aurait proposé une somme d’argent importante afin qu’il rédige un certificat médical sur Adji Sarr conforme à ce qu’elle-même lui dicterait. Selon son avocat, la secrétaire du Dr Gaye aurait assisté à la scène.
Le médecin donne un avis neutre sur le comportement de la plaignante
Le gynécologue fait aussi part de l’impression mitigée que lui laisse sa rencontre avec Adji Sarr. « Elle ne semblait pas le moins du monde en état de choc après le viol qu’elle venait de subir, explique son conseil. Elle se préoccupait surtout de savoir si cette affaire risquait de lui causer des problèmes. » Si le témoignage peut sembler relever de clichés éculés sur le comportement attendu de la part d’une victime de viol, l’un des avocats d’Ousmane Sonko, Joseph Étienne Ndione, estime pour sa part que celui-ci est « clé ». « Certes, il n’a pas été témoin des faits, mais ce médecin a donné un avis neutre et dressé un diagnostic sans complaisance après examen d’Adji Sarr. Toutes choses qui aideront à élucider cette affaire », résume-t-il.
Au cours des mois suivants, la vie du Dr Gaye prend un tour aussi étrange qu’inquiétant. Des gens qu’il ne connaît pas le suivent ostensiblement dans la rue. Un jour, l’une de ces filatures se poursuit même jusqu’à Kolda, à 500 km de Dakar. « Des inconnus ont visité son appartement, ajoute son avocat. Entrés par effraction, ils seront enregistrés par une caméra discrète installée à son domicile. D’autres fois, ils parviendront à pénétrer dans son domicile, en son absence, en se faisant passer pour des plombiers ou autres. » Le médecin affirmera en outre qu’à plusieurs reprises, on a tenté de lui voler son téléphone. Était-ce pour escamoter toute trace d’appels et SMS suspects reçus entre le 2 et le 3 février 2021 ?
Le capitaine Seydina Oumar Touré subira lui aussi le contre-coup du rôle qu’il a joué dans l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. C’est en effet ce gendarme qui avait supervisé, à la section de recherches de Colobane, l’enquête préliminaire ouverte en février 2021.
Soupçonné par sa hiérarchie d’avoir fait fuiter auprès des médias le rapport de l’enquête préliminaire, le capitaine Touré se dit à l’époque suivi. « Deux jours après la fuite des PV, j’ai dit à mon supérieur : “S’ils continuent à me suivre, je vais démissionner.” J’avais peur pour ma vie », confiera-t-il à JA. Une crainte qui le pousse finalement à s’exprimer publiquement sur les pressions exercées sur lui. Selon certaines sources, ses supérieurs auraient tenté de le faire interner avant de le placer aux arrêts de rigueur à la prison civile de Mbao. Il sera définitivement radié de la gendarmerie quelques mois plus tard.
Contradictions
Me Dione y voit la preuve d’un complot dans le cadre duquel les acteurs refusant de charger aveuglément l’opposant seraient sacrifiés : « Ce qu’on lui reproche, c’est de ne pas avoir été suffisamment clairvoyant pour comprendre que son enquête devait accabler Ousmane Sonko », affirme-t-il. Dans ses comptes-rendus d’auditions, le gendarme pointe ainsi les « contradictions » de la plaignante, notamment au sujet de messages qui lui auraient été envoyés par Ousmane Sonko et qu’elle dit avoir supprimés. Il relève également les déclarations de l’un des témoins, le mari de la propriétaire du salon, qui se déclare « sceptique sur un possible viol dans les locaux de l’institut ».
Entendu comme simple témoin au cours de l’instruction, le capitaine Touré a tout de même fait appel à l’avocat Moussa Sarr. Celui-ci assure que son client – radié de la gendarmerie par décret présidentiel le 17 juin 2021 – ne compte pas évoquer le fond du dossier au cours du procès « par respect envers son devoir de réserve ». « Il estime qu’il n’a rien à dire de plus que ce qui est inscrit dans les procès-verbaux de l’enquête. »
Manœuvres interlopes
En parallèle s’ouvre le bal des manœuvres interlopes et des enregistrements clandestins. Untel prétend ainsi qu’un enregistrement audio réalisé par Adji Sarr confondrait un proche du pouvoir. Ce dernier aurait en effet proposé de l’argent à la jeune femme, et même un passeport diplomatique assorti d’une exfiltration vers l’Europe, en échange d’un témoignage accablant contre Ousmane Sonko.
Tel autre accuse Sidy Ahmed Mbaye, le jeune homme qui avait accompagné Adji Sarr à l’hôpital de Grand Yoff le 2 février 2021, de lui avoir remis, en échange de 10 millions de F CFA (plus de 15 000 euros) une clé USB censée contenir une vidéo dévoilant des images compromettantes d’Ousmane Sonko et Adji Sarr. Mais il se serait rendu compte, une fois de retour chez lui, que celle-ci était vide. Convoqué par les enquêteurs, Sidy Ahmed Mbaye s’en tirera par des déclarations embrouillées, assurant n’avoir été qu’un intermédiaire et n’avoir pas encaissé la somme personnellement.
Plusieurs des personnes entendues dans ces documents audio, dont le marabout d’Adji Sarr, MC Niasse, et l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, pourraient être citées à comparaître lors du procès.
« Ousmane Sonko confond l’exploitation politique de cette affaire avec un complot », avance toutefois un conseiller de Macky Sall, qui ne conteste pas que, dans le camp présidentiel, certains collaborateurs zélés – dont le fameux Mamour Diallo – aient pu tenter de capitaliser sur les déboires judiciaires de l’opposant. Au sein même de la vaste coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), l’affaire embarrasse. « Macky Sall n’a pas forcément joué à la loyale, admet un cadre d’un parti membre de la coalition. Et bien sûr, Ousmane Sonko communique là-dessus. Maintenant, tous les coups sont permis. »
Destin politique
Le scénario du prochain épisode de cette série politico-judiciaire qui tient le pays en haleine n’est pas encore écrit. Une certitude toutefois : le destin politique d’Ousmane Sonko est à présent conditionné par son sort judiciaire. Le 8 mai dernier, sa condamnation dans une autre affaire pour diffamation et injures à six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts a constitué un premier revers inquiétant pour le leader des Pastef. Sous réserve d’un recours en cassation devant la Cour suprême qui lui donnerait gain de cause, celle-ci pourrait bien suffire à le rendre inéligible en 2024.
Son procès pour viols face à Adji Sarr est d’une tout autre nature, car il ne pourra se jouer qu’à quitte ou double. Si Ousmane Sonko est acquitté, il y a fort à parier qu’il y aura un procès en appel – rien ne sera donc véritablement acquis. Mais en cas de condamnation, il risquerait une peine de réclusion criminelle de dix à vingt années et se retrouverait mécaniquement empêché de concourir à la présidentielle de 2024 si cette peine devait être confirmée en appel puis en cassation avant l’échéance fatidique. Sans parler des répercussions d’une condamnation pour viol sur la suite d’une carrière politique.
« Si nous faisions confiance à la justice, ce dossier aurait été réglé rapidement, assure Me Joseph Étienne Ndione. Sur le plan judiciaire, l’affaire n’est guère compliquée. Tout ce que nous voulons, c’est pouvoir faire éclater au grand jour les mensonges d’Adji Sarr. Et que ce procès se solde par l’acquittement de mon client. »
Ousmane Sonko se présentera-t-il à l’audience le 16 mai ? Ou la boycottera-t-il au nom de la « désobéissance civile », ainsi qu’il a promis de le faire ? Ce choix risquerait en tout cas de ne pas jouer en sa faveur. À la veille de l’ouverture de son procès à Dakar, des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté à Ziguinchor, en Casamance, où ses partisans s’étaient regroupés devant son domicile dès dimanche soir.
« Dès le début, nous nous étions mis d’accord sur une chose, affirme Waly Diouf Bodian, cousin et conseiller de l’opposant. Ne surtout pas faire comme ces accusés qui prétendent faire confiance à la justice. » De fait, Ousmane Sonko a multiplié ces deux dernières années les propos incendiaires envers l’institution judiciaire.
Cette posture de défiance pourrait elle se retourner contre lui ? Au Sénégal, la chambre criminelle n’est pas épaulée par un jury populaire. À partir de ce 16 mai, c’est donc face à trois représentants de la magistrature, cette corporation qu’il n’a eu de cesse de pourfendre, que l’opposant Ousmane Sonko jouera son avenir.
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