Nouvelle poussée de fièvre entre les autorités de Melilla et le Maroc
Dans une interview, le président de la commune de Melilla, Eduardo de Castro, accuse le royaume de tout faire pour « étouffer économiquement » sa ville. Un temps annoncée, la réouverture des frontières commerciales avec le Maroc n’est toujours pas effective.
Alors qu’auront lieu le 28 mai prochain les élections des 25 conseillers à l’Assemblée de Melilla, l’actuel président de la ville, Eduardo de Castro, qui a choisi de ne pas se représenter, a lancé une violente charge contre le Maroc. Dans une interview, datée du 14 mai, accordée au média numérique El Periódico de España, le président de la commune accuse son voisin d’user de divers moyens pour « étouffer économiquement » sa ville.
« [Le Maroc] évolue en zone grise, et mène une guerre sans tirer sur personne, en usant de pressions et en étouffant économiquement la ville », a notamment déclaré le président de Melilla, qualifiant au passage le Maroc de « dictature ». Selon Eduardo de Castro, l’application de ces méthodes fait suite à l’échec du Maroc à faire inscrire Ceuta et Melilla dans la liste des territoires non décolonisés des Nations unies.
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