Maroc : PME, énergies, tech… Cinq questions pour comprendre la nouvelle doctrine d’investissement du royaume
Pour ériger le royaume « en hub continental et international », une charte propose aux investisseurs des avantages « sans précédent ». Éclairage.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Depuis le début des années 2000, l’économie marocaine a connu une grande transformation grâce à des investissements massifs dans les infrastructures autoroutières, ferroviaires, aéroportuaires et portuaires, à des stratégies sectorielles dans l’industrie (automobile, aéronautique…), le tourisme, l’agriculture, l’offshoring, les énergies renouvelables, mais aussi à une ouverture commerciale favorisée par plus de 50 accords de libre-échange. Le royaume a ainsi vu son PIB plus que doubler entre 2000 et 2019 pour dépasser les 1 000 milliards de dirhams (plus de 100 milliards d’euros).
Mais le rythme de croissance s’est peu à peu essoufflé, passant de 4,8 % en moyenne annuelle entre 2000 et 2009 à 3,5 % entre 2010 et 2019. Un chiffre qui va à l’encontre de l’effort d’investissement qui représente 32,2 % du PIB du pays, soit un des taux les plus élevés au monde avec la Chine et l’Inde, selon la Banque mondiale. Ce ralentissement a des conséquences directes sur le marché de l’emploi : « Chaque point de croissance générait moins de 21 000 emplois entre 2010 et 2019 contre plus de 30 000 emplois entre 2000 et 2009 », indique un rapport de la banque centrale.
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