Les aéroports africains à la recherche du temps perdu

Enregistrement en ligne, files prioritaires, salons, connectivité… Pour limiter l’attente des passagers et se développer, les aéroports du continent se modernisent.

L’expérience du voyageur est très différente selon qu’il se situe en amont ou en aval des contrôles de sécurité. © GettyImages

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Publié le 25 mai 2023 Lecture : 8 minutes.

Même lorsqu’ils ne prennent pas leurs billets via des agences d’entreprise, les voyageurs d’affaires sont facilement reconnaissables dans le flot des statistiques aériennes : s’ils se déplacent en groupe, c’est en semaine et pour deux nuitées maximum, et lorsqu’ils bougent en solo, leur séjour peut aller jusqu’à 12 nuitées. Tels sont du moins les standards qui les caractérisent, selon le cabinet d’analyse ForwardKeys.

Leur autre point commun ? Ils sont pressés et tolèrent avec peine, peut-être moins encore qu’à la fin des années 2010, les files d’attentes interminables et le temps « perdu » qui peut s’accumuler entre leur point de départ et leurs lieux de rendez-vous.

Le principal coupable identifié ? L’aéroport. De l’enregistrement, pas toujours possible en ligne ou qui ne permet pas de se soustraire à la file commune pour déposer son bagage, aux formalités douanières, sans oublier les embarquements qui peuvent traîner en longueur, ce sont plusieurs heures qui se volatilisent à chaque voyage.

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