Bachar al-Assad, les dessous d’une réhabilitation
Douze ans après son exclusion, le « maître de Damas » a été réintégré dans la Ligue arabe. Une pilule amère pour les Occidentaux et une victoire pour ses alliés russe et iranien.
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Bachar al-Assad à son arrivée à Moscou, le 14 mars 2023. © SANA/AFP
« La Syrie ne cédera pas, elle sortira plus forte, et les complots contre elle échoueront », avait froidement annoncé le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, 48 heures après la suspension de son pays de la Ligue arabe, le 12 novembre 2011. Il ne s’était pas tout à fait trompé : onze ans et demi plus tard, le régime de Damas y a été réintégré à la quasi-unanimité et son maître, Bachar al-Assad, a été reçu avec les égards dus à un chef d’État au sommet du 19 mai, en Arabie saoudite.
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