En Centrafrique, Jean-Pierre Waboé et l’opération reconquête de la Cour constitutionnelle

Alors que la Cour constitutionnelle centrafricaine reste dans la tourmente provoquée par l’éviction de son ancienne patronne Danièle Darlan, son nouveau président espère redorer le blason de l’institution. Mais beaucoup l’estiment trop proche du président Touadéra.

Jean-Pierre Waboé, président de la Cour constitutionnelle centrafricaine, à Bangui, le 5 mai 2023. © Pacôme Pabandji

Publié le 18 mai 2023 Lecture : 4 minutes.

Jean-Pierre Waboé nous reçoit dans son luxueux bureau situé dans la Cité des 14 villas, en plein centre de Bangui. Ce 8 mai, décontracté mais sérieux, le président de la Cour constitutionnelle s’apprête à quitter la capitale pour s’envoler vers la Russie. Un voyage à Saint-Pétersbourg qu’il sait controversé. « Je sais que mon déplacement en Russie sera mal interprété, qu’on va dire que je suis parti pour prendre des consignes russes pour le président Faustin-Archange Touadéra. Mais il s’agit seulement du Forum juridique international de Saint-Pétersbourg », regrette-t-il.

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