Au Maroc, la surfacturation entrave l’usage du paiement en ligne
Le Conseil marocain de la concurrence pointe du doigt le recours aux frais supplémentaires appliqués par les opérateurs. Une pratique qui illustre une certaine réticence à développer la numérisation des achats.
« Certaines entreprises opérant dans différents secteurs d’activités économiques et recourant au service de paiement en ligne de leurs factures […] font supporter la charge de ce service à leurs clients en sus de la facture à payer. » Le constat dressé le 16 mai par le Conseil marocain de la concurrence est clair, tout comme sa mise en garde : « Cette pratique non justifiée économiquement est abusive, et pourrait fausser le jeu libre de la concurrence », estime l’institution dirigée par Ahmed Rahhou, qui ajoute que ces pratiques favorisent certains acteurs par rapport à d’autres au détriment du pouvoir d’achat des consommateurs.
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