Ali Bongo Ondimba, les vieux barons et les jeunes loups – par Marwane Ben Yahmed
Au Gabon, face à une opposition supposée en désordre de bataille mais qu’il ne doit pas sous-estimer, le chef de l’État sortant tentera de convaincre ses concitoyens, lors de la prochaine campagne présidentielle, qu’il répondra à leurs aspirations.
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Marwane Ben Yahmed
Directeur de publication de Jeune Afrique.
Publié le 29 mai 2023 Lecture : 4 minutes.
Si 2023 ne sera pas, sur l’ensemble du continent, une année riche en matière d’élections d’envergure ou à fort enjeu, il en va tout autrement au Gabon : une présidentielle couplée à des législatives, puis des locales et des sénatoriales, rien que ça ! Le camp qui l’emportera sera maître du pays, à tous les niveaux, pendant cinq ans…
Première étape, et non des moindres, la présidentielle, qui devrait se dérouler début septembre. Elle concernera environ 600 000 inscrits pour, dit-on, 300 000 votants attendus. Conclusion logique : avec un peu moins de 200 000 voix, on devient président de l’un des pays les plus riches d’Afrique (le PIB par habitant y est d’un peu plus de 8 000 dollars). De quoi aiguiser les appétits…
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