Au Cameroun, les séparatistes enlèvent 50 manifestantes dans le Nord-Ouest
Cinquante femmes ont été kidnappées par des séparatistes anglophones, le 19 mai. Leur crime : avoir dénoncé les taxes et le couvre-feu imposés dans le village.
Le 20 mai, le Cameroun a célébré sa fête de l’unité avec une puissante parade militaire dans les artères de Yaoundé. Mais, à moins de 200 kilomètres de la capitale, se déroule une guerre fratricide entre l’armée camerounaise et les séparatistes anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, deux régions en proie à un conflit meurtrier depuis 2016. Là-bas, les populations prises entre deux feux paient le prix fort de la guerre.
Vendredi 19 mai, cinquante femmes – une trentaine selon les autorités locales – ont été enlevées sur la route de Big Babanki, dans le département de la Mezam (région du Nord-Ouest). Celles-ci étaient en train de manifester pour dénoncer le couvre-feu et la « taxe de libération » imposés par des séparatistes armés et partisans de l’indépendance de l’Ambazonie opérant dans les environs Kedjom Keku.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...