Dette africaine : trois propositions pour réformer le système des DTS

De Washington à Charm el-Cheikh, la question de la réforme du système d’allocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI est identique. Pour Jeune Afrique, Hanan Morsy, secrétaire exécutive adjointe et économiste en chef de la CEA, revient sur les propositions formulées au cours des assemblées annuelles de la BAD.

Les assemblées annuelles de la BAD se tiennent, cette année, du 22 au 26 mai à à Charm el-Cheikh, en Égypte. Ici, le siège de la BAD, à Abidjan. © DR

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Publié le 24 mai 2023 Lecture : 3 minutes.

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Une cinquantaine de chefs d’État, ainsi que des représentants d’institutions internationales et de la société civile ont participé au sommet qui s’est tenu à Paris les 22 et 23 juin. Ce qu’il faut en retenir.

Sommaire

Comme ils l’avaient déjà fait lors des Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale en avril dernier, les ministres africains des Finances, ont appelé lors des assemblées générales de la Banque africaine de développement (BAD), à des réformes du système des Droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI). L’objectif étant de renforcer le filet de sécurité financière mondial et de mettre davantage de liquidités à la disposition des pays africains.

Cette requête a été lancée lors d’une réunion du groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale, coordonnée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) avec l’appui de l’Union africaine, la BAD, Afreximbank, la Banque mondiale, et avec la participation du FMI.

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