Face à Ali Bongo Ondimba, Jean Ping peut-il encore peser ?
Au Gabon, l’opposant s’est fait de plus en plus discret ces dernières années. Peu croient qu’il se représentera à la présidentielle, mais sa parole pourrait encore compter pour ses anciens soutiens.
À Libreville, sur la façade du QG de Jean Ping, pris d’assaut dans la nuit du 1er septembre 2016 par la Garde républicaine gabonaise, flotte encore, suspendue au balcon du 5e étage, une grande bannière annonçant le candidat de l’opposition président. Pourtant, celui qui se proclame vainqueur de la dernière élection présidentielle se fait rare dans ses anciens bureaux de campagne. Toujours vide, l’immeuble semble être figé dans le temps depuis sept ans.
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