Pour doper le tourisme au Gabon, tous les moyens sont bons

En dispensant de visa tous les pays du G20 pour les séjours de moins de trois mois, le Gabon tient à développer le secteur du tourisme écoresponsable, afin de valoriser sa plus grande richesse : la forêt. Une aubaine pour l’économie nationale qui cherche à se diversifier pour préparer l’après-pétrole.

Des éléphants de forêt, dans le Baï de Langoué, au sein du parc national de l’Ivindo, près de Makokou, le 26 avril 2019. © Amaury HAUCHARD/AFP

Publié le 10 juin 2023 Lecture : 4 minutes.

Avec des atouts touristiques importants (faune, flore, forêt encore primaire, plages…), le Gabon ambitionne de devenir une destination au moins aussi prisée que le Rwanda ou l’Afrique du Sud. Le tourisme fait l’objet d’une vraie volonté politique depuis le Plan stratégique Gabon émergent de 2017 afin de s’extraire de la dépendance au pétrole.

Même si l’attention portée au secteur ne l’a été que tardivement par rapport à ses concurrents africains, le tourisme représente 4 à 5 % du PIB en 2022, et « le gouvernement compte faire doubler sa part dans le taux de croissance d’ici à cinq ans », confie un conseiller de la présidence. Mais, « en possède-t-on vraiment les moyens ?, questionne Christian Johnson Ogoula, conseiller tourisme de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Il ne suffit pas de faire de la pub avec de belles images, il faut développer toute une industrie. »

Investissements nécessaires

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Pour l’après-pétrole, le Gabon mise sur ses mines

Contenus partenaires