Inflation, croissance, dette… Les réponses d’Adesina aux défis africains

Malgré la grande résilience des économies africaines, celles-ci demeurent exposées à des risques : croissance mondiale faible, resserrement des conditions financières, impact climatique… Mais le potentiel reste énorme, estime la Banque africaine de développement dans son dernier rapport.

Akinwumi Adesina, directeur général de l’institution, lors des Assemblées annuelles de la BAD à Charm El-Cheikh, en Égypte, le 24 mai 2023. © Facebook de la BAD

YARA-RIZK_2024

Publié le 25 mai 2023 Lecture : 4 minutes.

En 2022, l’Afrique a fait preuve de résilience. Et 2023 s’annonce vraisemblablement identique. C’est du moins ce que les responsables de la Banque africaine de développement (BAD) ont avancé, chiffres à l’appui, lors de la publication officielle des perspectives économiques de 2023, en marge des assemblées générales de l’institution à Charm el-Cheikh.

Et pourtant, il s’agirait d’accélérer la machine. Car à en croire l’économiste en chef et vice-président de la BAD, Kevin Chika Urama : si en 2022 le continent a affiché un taux de croissance moyen de 3,8 % (contre une moyenne mondiale à 3,4 %), cela reste insuffisant pour enclencher le rattrapage économique du continent. « Cela nécessiterait une croissance à 9-10 %. C’est ambitieux mais ce n’est pas impossible, si nous parvenons à transformer les défis actuels en réalisations concrètes », a-t-il avancé. Et d’ajouter, « en 2023-2024, la moitié des dix économies à plus forte croissance se trouveront en Afrique ».

Différentes perspectives

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Maroc, Algérie, Tunisie… Qui aura le plus fort PIB ?

Contenus partenaires