Au Cameroun, la vérité sur l’affaire Martinez Zogo viendra-t-elle des journalistes ?
La convocation au SED de quatre visages connus de la scène médiatique camerounaise a remis en lumière l’affaire Martinez Zogo. Jusqu’ici au point mort, l’enquête pourrait s’accélérer.
La notification à se présenter au Service central des recherches judiciaires (SCRJ) ne détaillait pas les raisons de sa convocation. Lorsque Jean Bruno Tagne est informé en début d’après-midi, le lundi 22 mai, qu’il doit se présenter dans les locaux du secrétariat d’État à la Défense chargée de la gendarmerie (SED), seul le motif de « diffamation en complicité » est évoqué. L’heure de son audition, prévue ce même jour à 10 heures, étant dépassée, l’audition n’aura finalement pas lieu. « Une nouvelle date est en train d’être trouvée, de concert avec mes avocats », a-t-il indiqué à Jeune Afrique, par téléphone, mercredi 24 mai.
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