Au Cameroun, la vérité sur l’affaire Martinez Zogo viendra-t-elle des journalistes ?

La convocation au SED de quatre visages connus de la scène médiatique camerounaise a remis en lumière l’affaire Martinez Zogo. Jusqu’ici au point mort, l’enquête pourrait s’accélérer.

Recueillement devant un portrait du journaliste, Martinez Zogo, dans les locaux de la radio Amplitude FM, dont il était directeur et animateur. © Daniel Beloumou Olomo/AFP

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 25 mai 2023 Lecture : 5 minutes.

La notification à se présenter au Service central des recherches judiciaires (SCRJ) ne détaillait pas les raisons de sa convocation. Lorsque Jean Bruno Tagne est informé en début d’après-midi, le lundi 22 mai, qu’il doit se présenter dans les locaux du secrétariat d’État à la Défense chargée de la gendarmerie (SED), seul le motif de « diffamation en complicité » est évoqué. L’heure de son audition, prévue ce même jour à 10 heures, étant dépassée, l’audition n’aura finalement pas lieu. « Une nouvelle date est en train d’être trouvée, de concert avec mes avocats », a-t-il indiqué à Jeune Afrique, par téléphone, mercredi 24 mai.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Hommage au journaliste Martinez Zogo, devant le siège de Radio Amplitude FM, à Yaoundé, le 23 janvier 2023. © Daniel Beloumou Olomo/AFP

Affaire Martinez Zogo : James Bond est une ordure

Les lanceurs d’alerte anti-corruption toujours aussi persécutés

Au Cameroun, Martinez Zogo, l’affaire de trop pour Paul Biya

Affaire Martinez Zogo : comment la famille se dispute la dépouille

Contenus partenaires