Au Cameroun, la vérité sur l’affaire Martinez Zogo viendra-t-elle des journalistes ?
La convocation au SED de quatre visages connus de la scène médiatique camerounaise a remis en lumière l’affaire Martinez Zogo. Jusqu’ici au point mort, l’enquête pourrait s’accélérer.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/05/24/jad20230524-ass-cameroun-affaire-martinezzogo-1256x628-1685024087.jpg)
Recueillement devant un portrait du journaliste, Martinez Zogo, dans les locaux de la radio Amplitude FM, dont il était directeur et animateur. © Daniel Beloumou Olomo/AFP
La notification à se présenter au Service central des recherches judiciaires (SCRJ) ne détaillait pas les raisons de sa convocation. Lorsque Jean Bruno Tagne est informé en début d’après-midi, le lundi 22 mai, qu’il doit se présenter dans les locaux du secrétariat d’État à la Défense chargée de la gendarmerie (SED), seul le motif de « diffamation en complicité » est évoqué. L’heure de son audition, prévue ce même jour à 10 heures, étant dépassée, l’audition n’aura finalement pas lieu. « Une nouvelle date est en train d’être trouvée, de concert avec mes avocats », a-t-il indiqué à Jeune Afrique, par téléphone, mercredi 24 mai.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Les fidèles d’Abdourahamane Tiani, le général à l’épreuve du pouvoir nigérien
- Dans le viseur de la justice de la RDC, Nicolas Kazadi s’envole pour Paris
- Élections législatives françaises : en Afrique, la gauche sort vainqueur du premier tour
- Comment réveiller le Gabon ?
- Léna Tall Faye, la Sénégalaise qui s’est construit un empire dans l’assainissement