Nizar Yaïche : « L’échec à anticiper et à traiter l’inflation est l’une des leçons de ces trois dernières années »
Remise en question du dollar, émergence d’un Sud global, inégalités grandissantes… Face à une finance mondiale de plus en plus décriée, l’ancien ministre tunisien des Finances planche sur un nouvel ordre basé sur l’équité.
Les crises, Nizar Yaïche connaît. L’ingénieur économiste a été nommé ministre tunisien des Finances moins d’un mois avant le confinement, en pleine pandémie de Covid-19. Le centralien et ancien de la Harvard Business School a également ferraillé avec les grandes institutions financières mondiales.
Fort de cette expérience politique de six mois et six jours et de vingt ans à piloter différents projets en Afrique pour le compte de grands cabinets internationaux, le Tunisien de 48 ans s’est forgé une conviction : le salut du continent passe par un système financier mondial plus juste.
Jeune Afrique : En quoi les institutions financières sont-elles responsables de la mauvaise situation économique de l’Afrique ?
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