Personne n’est exclue à la recherche des solutions à la crise financière mondiale selon le président

Publié le 7 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.

Dans un discours lu à l’occasion de la réception des voeux du corps diplomatique accrédité au Cameroun, le chef de l’Etat camerounais Paul Biya estime que la recherche des solutions à la crise financière internationale n’est pas le monopole de l’Occident malgré qu’il soit le principal auteur.

"Au mois de septembre dernier devant l’Assemblée générale des Nations Unies, j’avais déploré que notre continent puisse subir le contre coup de la crise internationale dans laquelle, il n’avait aucune responsabilité et j’ajoutais que ce rôle de spectateur impuissant des africains devant la recherche des solutions ne pouvait que provoquer qu’une immense frustration", a déclaré le président.

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Paul Biya faisait référence au sommet du G20 qui s’est tenu au mois de septembre 2008 aux USA et qui se poursuivra à Londres au mois d’Avril 2009.

Sommet de la recherche des solutions à la crise au cours de laquelle, un seul pays africain à savoir l’Afrique du Sud, représentait le continent. Il s’est en outre félicité des mesures prises par les occidentaux pour juguler la crise financière qui frappe le monde en ce moment qui n’épargnera pas le Cameroun avec moins de conséquences.

Des mesures qu’il partage pour la plupart. "Nous ne pouvons que nous réjouir que l’Occident se prononce en faveur d’une régulation des marchés financiers pour stopper la spéculation ; de la mise en place d’une gouvernance mondiale de l’économie où le FMI et la Banque mondiale auraient leur mot à dire", a dit le président. "Nous nous réjouissons des mesures de soutien à certains secteurs d’activités afin de relancer les économies et enfin l’idée d’un retour au protectionnisme", a-t-il poursuivi.

Mais,a averti Paul Biya, ce vaste programme trouverait une adhésion générale que si les intérêts des pays en voie de développement notamment des pays africains, sont pris en compte.

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Paul Biya a également présenté au corps diplomatique les avancées de la coopération sous régionale en revenant sur les résultats déjà engrangés du 9e somment de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) tenu au mois de juin 2008 à Yaoundé. "Les avancées notables ont été obtenues lors du sommet de Yaoundé notamment la progression sur les reformes institutionnelles, sur l’élaboration d’un programme économique régional, la sécurité dans la zone de la Cemac, l’exploitation de nos ressources naturelles", a déclaré Paul Biya.

Le président a enfin présenté aux diplomates la portée et le sens pour le Cameroun, de la rétrocession définitive de la péninsule de Bakassi à son pays au mois d’août 2008 dernier à Calabar au Nigeria. "Au delà de la valeur d’exemple et du mode de règlement employé, je veux en retenir les perspectives qu’offre cette rétrocession pour les relations entre le Nigeria et la Cameroun. Nos deux pays ont à présent toutes les raisons de développer leur coopération dans de nombreux domaines : politique, économique, culturel et sécuritaire".

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Le chef de l’Etat camerounais a poursuivi en déclarant que son pays est prêt pour les nouvelles perspectives qui s’offrent avec son voisin.

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