Les enseignants en grève exigent un dialogue avec le président

Publié le 6 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Les enseignants réunis au sein de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) du Gabon ont durci leur mouvement de grève. "Nous exigions un dialogue direct avec le chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba, pour lui révéler franchement nos doléances", a déclaré Mbeang Essono, membre influant de la CONASYSED, au terme d’une assemblée générale tenue lundi à Libreville.

"Nous ne répartirons à l’école que si le chef de l’Etat nous reçoit et répond positivement à nos revendications", a précisé Alain Mouangouadi, partisan de l’aile dure des grévistes. Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, au cours de son discours de fin d’année, a appelé les syndicalistes de l’éducation nationale à mettre fin à leur longue grève qui tue l’avenir des enfants du Gabon.

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"Nous ne désobéissons pas à l’autorité du chef de l’Etat. Nous voulons tout simplement que des résolutions fiables soient prises pour que nous repartions à l’école", a dit Serge Alain Boundzanga, un représendant de la CONASYSED.

La semaine dernière, le gouvernement avait appelé les enseignants à reprendre les cours ce lundi. Mais les élèves du secteur public se sont encore rendus en vain dans les établissements primaires et secondaires aussi bien de la capitale que de l’intérieur du pays.

La crise qui secoue le système éducatif gabonais a débuté lors de la rentrée scolaire débutée le 6 octobre 2008 et a été suspendue à deux reprises.

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