L’impact de la crise financière sur le Maroc est « relativement limité »

Publié le 5 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

L’impact de la crise financière internationale sur le Maroc reste "relativement limité", a estimé lundi à Rabat le Haut Commissaire au Plan du Maroc, Ahmed Lahlimi Alami. Citant des données du Fonds monétaire international (FMI), M. Lahlimi a précisé que le taux d’inflation en 2008 est resté en deçà 4% au Maroc contre 15,8% en Jordanie, 5,1% en Tunisie et 9,4% dans les pays émergents et en voie de développement.

"Les enquêtes sur les prix réalisées par le HCP ont permis un suivi régulier de l’impact de la crise sur les prix à la consommation de 385 produits et 768 variétés consommés par les ménages marocains", a souligné M. Lahlimi, dans une allocution, lors d’une journée d’étude organisée par le HCP sur "les défis de la hausse des prix des denrées alimentaires et du développement agricole: rôle des statistiques".

la suite après cette publicité

Il a, dans ce sens, fait savoir que l’Indice du coût de Vie ( ICV) des produits alimentaires connaîtrait une hausse de 6,8% en 2008 au Maroc, tirant l’inflation annuelle à un taux de 3,9%.

La crise mondiale a "contribué également à l’aggravation du déficit commercial", a affirmé M. Lahlimi, ajoutant que les importations marocaines des produits alimentaires ont augmenté de 73% en 2007 par rapport à 2006 et de 22% au cours de la période de janvier à novembre 2008 par rapport à la même période de 2007.

A propos de l’Afrique, M. Lahlimi a noté que le secteur agricole constitue une source essentielle de croissance économique et de revenus. En Afrique subsaharienne où le poids de la population rurale avoisine les 65%, l’agriculture contribue à hauteur de 17% au PIB et les exportations des produits alimentaires représentent 15% des exportations totales, a-t-il révélé.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires