Au Cameroun, le port de Kribi en mal de compétitivité

En raison de difficultés d’accès à l’énergie, à l’eau, à internet, et, surtout, d’une connectivité problématique, le port en eau profonde du sud du Cameroun peine à donner toute la mesure de son potentiel.

China Harbour Engineering Company Ltd. (CHEC) assure les travaux de construction de la deuxième phase du port en eau profonde de Kribi, dans le sud-ouest du Cameroun. Ici, le 22 octobre 2022. © Luo Yu/XINHUA via AFP

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Publié le 2 juin 2023 Lecture : 4 minutes.

L’énergie, principale préoccupation des entreprises implantées dans la zone portuaire de Kribi. C’est l’antienne qui revient chez le transformateur de fèves Atlantic Cocoa Corporation (ACC, groupe Atlantique de Bernard Koné Dossongui), le minotier La Pasta (groupe Cadyst Invesment de Célestin Tawamba), Tractafric ou encore le cimentier turc Cimpor (groupe Oyak).

« Sa qualité et sa constance posent problème, ce qui oblige parfois à des arrêts brutaux de production », mentionne l’un des patrons sollicités.

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