Le pays vigilant face l’épidémie d’Ebola en RD Congo
Publié le 1 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.
L’Ouganda reste vigilant alors que la fièvre hémorragique d’Ebola est réapparu dans son voisin, la République démocratique du Congo (RDC), rapportent les media ougandais.
Le directeur général du service de la santé, le Dr Sam Zaramba, a affirmé que le ministère ougandais de la Santé avait demandé aux autorités d’immigration sur la frontière ouest de bien contrôler les gens venant de la RDC.
"Nous avons demandé aux officiels d’immigraiton de contacter immédiatement notre personnel médical en cas de soupçon", a déclaré le Dr Zaramba, cité par le Daily Monitor de jeudi. "L’OMS ne nous a pas alerté et il y a peu de chances que l’épidémie atteigne ici car elle est loin des frontières et que les efforts internationaux sont en cours pour la contenir là-bas", a-t-il souligné.
Le ministère de la Santé de la RDC avait déclaré le 25 décembre qu’une épidémie d’Ebola avait éclaté dans la région de Mweka, dans la province de Kasai-Occidental. Mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que sur les 35 cas suspects, dont 11 décès, dans la province de Kasai- Occidental, seulement deux étaient dûs au virus Ebola. Mais tous les deux malades sont toujours vivants. En 1995, une épidémie d’Ebola a infecté 315 personnes, dont 250, y compris des travailleurs médicaux, ont perdu la vie.
En 2007, la région de Bundibugyo, dans l’ouest de l’Ouganda a été en proie au virus Ebola, qui a fait 37 morts, sur un total de 148 cas. D’après l’OMS, le virus Ebola compte cinq espèces: Zaïre, Soudan, Côte d’Ivoire, Bundibugyp et Reston.
Les espèces Zaïre, Soudan et Bundibugyp ont été à l’origine d’importantes flambées de fièvres hémorragique à virus Ebola en Afrique, avec un taux de létalité de 25% à 90%. Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou des liquides biologiques des sujets infectés.
De plus, il a été récemment confirmé que le virus peut se transmettre à l’homme lors de la manipulation d’animaux porteurs du virus, vivants ou morts. Il n’existe aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus Ebola.
Plusieurs vaccins candidats sont en cours d’essai.
