Le PAM fournit de l’aide humanitaire à 18.000 déplacés dans l’est du pays

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré mercredi avoir délivré de l’aide alimentaire d’urgence en faveur des 18. 000 personnes déplacées dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

L’aide alimentaire, transportée par voie terrestre ou aérienne, a été distribuée en collaboration avec l’ONG, Caritas, dans les camps installés près de Dungu, dans la province Orientale (nord-est), située près de la frontière de la RDC avec le Soudan et l’Ouganda, a précisé le PAM dans un compte rendu.

Le PAM et ses partenaires tentent d’acheminer de l’aide à quelque 800. 000 déplacés dans l’est de la RDC, victimes des violences attribuées aux rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).

L’agence onusienne a prédit que les besoins d’assistances humanitaires augmenteraient d’une façon considérable dans la semaine à venir, étant donné que la LRA a attaqué plusieurs villages, où des civils ont été tués et des maisons ont été brûlées.

Selon le coordinateur de la mission humanitaire de l’ONU, John Holmes, la rébellion ougandaise "attaque des villages ordinaires", la protection des civils est devenue "extrêmement difficile", et la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) n’a pas de moyens suffisants. Selon des responsables locaux et et des agents humanitaires, environ 200 personnes ont trouvé la mort lors des violences durant la fête de Noël.

Mais la MONUC a fait savoir qu’elle ne pouvait pas récensé les victimes décédées étant donné l’isolement de la région et son manque de moyens de communication. Le PAM a noté que les nourritures sont en ce moment suffisantes pour répondre aux demandes immédiates dans l’est de la RDC, mais qu’un manque de 22. 000 tonnes pourrait émerger dans les six mois prochains.

Les conflits entre différents groupes armés, la détérioration de la situation sécuritaire et les conditions de route entraîvent la livraison de l’aide humanitaire dans les provinces des Kivus, où plus de 500. 000 personnes ont été tuées en raison de l’escalade des violences dans la deuxième moitié de 2008.