Alain-Claude Bilie-By-Nze : « Les discours de haine sont le poison de la démocratie »
À l’approche des élections présidentielle, législatives et locales, fixées au 26 août, le Premier ministre veut croire en leur bon déroulement et défend les décisions prises à l’issue des dernières concertations politiques.
En installant ce pilier du Parti démocratique gabonais (PDG) à la primature pour succéder à Rose Christiane Ossouka Raponda, le 9 janvier dernier, le président gabonais Ali Bongo Ondimba (ABO) a voulu donner un nouvel élan à l’action gouvernementale avec, en ligne de mire, les élections présidentielle, législatives et locales, qui doivent avoir lieu le 26 août prochain.
Six mois après sa nomination, et à l’approche de ces scrutins, comment Alain-Claude Bilie-By-Nze juge-t-il son action à la tête du gouvernement ? Cet homme de terrain de 55 ans est-il taillé pour mener son camp à la victoire lors des prochaines échéances électorales ? Interview.
Jeune Afrique : Pourquoi avoir regroupé les élections présidentielle, législatives et locales dans une même année ?
Alain-Claude Bilie-By-Nze : Notre cycle électoral présentait un problème d’harmonisation des mandats électifs. Des chevauchements gênaient le bon fonctionnement des institutions et remettaient en cause la légitimité de certains élus. Ce dysfonctionnement avait été signalé lors de la concertation politique.
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