Le pays cherche à faire bénéficier des ARV à tous ceux qui vivent avec le VIH

Publié le 31 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Les autorités togolaises ont entamé avec l’industrie pharmaceutique Sprukfield des discussions afin de mettre les médicaments antirétroviraux (ARV) à la disposition de toutes les personnes vivant avec le VIH/sida (PVVH) répertoriées au Togo, rapporte la radio nationale togolaise.

Le sujet a été mardi au centre de l’entretien du Premier Ministre Gilbert Houngbo avec des membres du Conseil natinal de lutte contre le sida (CNLS) et des repsonsables de l’industrie Sprukfield.

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Des sources de la Société d’administration de la zone franche ( SAZOF), Sprukfield UK Sarl est déjà installée au Togo comme une société indienne dans la Zone franche d’exportation. Selon Abitchao Tagba, coordonnateur permanent du CNLS, le chef du gouvernement togolais a souhaité que tous les personnes vivant avec le VIH/sida soient sous ARV.

"C’est dans ce sens qu’il nous a invités, en concertation avec Sprukfield, pour qu’on discute et voir dans quelle mesure elle peut nous fournir les produits pour que tous les PVVH soient sous ARV", a-t-il dit. "Les discussions se poursuivent la semaine prochaine. On est en train d’élaborer une feuille de route", a souligné Abitchao Tagba.

Depuis la mi-novembre, le gouvernement togolais a rendu gratuit les ARV mais seulement quelque 10. 000 en bénéficient alors qu’environ 25. 000 personnes ont effectivement besoin des ARV.

Au Togo le taux de prévalence est estimé à 3,2%, pendant que quelque 150. 000 personnes sont dites vivant avec le VIH. Suivant des chiffres nouveaux annoncés sur les mesures de prévention, 74% des jeunes âgés de 15 à 24 ans utilisaient en 2007 le préservatif contre 62% en 2005.

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