En RDC, une milice aux portes de Kinshasa
Apparu il y a un an, le conflit entre Yakas et Tékés s’est étendu dans une grande partie de l’ouest du pays. Le président Tshisekedi, qui avait déjà dénoncé une instrumentalisation politique des violences, accuse à présent le Rwanda.
Il n’est cette fois plus question de cet Est que plusieurs milliers de kilomètres de routes souvent impraticables séparent de Kinshasa, mais de l’insécurité qui a explosé à quelques encablures de la capitale. La situation y est devenue si préoccupante que, le 20 mai, en pleine conférence de presse, le ministre congolais de l’Intérieur y est revenu, évoquant l’apparition d’une nouvelle milice aux alentours de Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe.
À en croire Peter Kazadi, ce sont les Mobondo, « des jeunes gens […] initiés aux histoires mystiques et [qui pensent être] invulnérables [aux] balles ». Dans le Maï-Ndombe, ainsi que, désormais, dans les provinces voisines du Kwango et du Kongo-Central, et jusqu’à la périphérie de Kinshasa, dans la commune de Maluku, des violences sont signalées quotidiennement.
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