Au Gabon, Alexandre Barro Chambrier à pas comptés vers la présidentielle
L’économiste prépare depuis plus d’un an sa candidature pour l’élection présidentielle du 2 septembre. Il tarde toutefois à se déclarer, alors qu’Ali Bongo Ondimba ne s’est pas non plus officiellement lancé dans la course.
« Il faut se hâter lentement ». C’est sans doute par cette phrase, presque un mantra, qu’Alexandre Barro Chambrier prononce lorsqu’il nous rencontre dans ses bureaux de Glass, au sud de Libreville, que l’opposant se décrit le mieux. L’économiste cisèle ses propos et choisit ses mots avec précaution, comme s’il tentait de mieux imprégner son interlocuteur de son discours.
Lentement, dans l’élocution, mais avec hâte d’enfin concourir pour remporter le fauteuil que tous veulent : celui d’Ali Bongo Ondimba, dans le Palais du bord de mer qui fait face à l’estuaire du fleuve Komo.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...