Au Maroc, l’exercice African Lion s’ouvre sur fond de tensions régionales

C’est dans un contexte régional tendu qu’a été lancé le plus grand exercice militaire d’Afrique, qui réunit cette année 18 pays participants et 20 observateurs. Pour la première fois, Israël prendra part aux manœuvres.

Les généraux Mohamed Berrid (à g.) et Brian Cashman lors de la cérémonie de lancement de l’African Lion, à Agadir, le 5 juin 2023. © Royal Moroccan Armed Forces

Soufiane Khabbachi. © Vincent Fournier pour JA

Publié le 6 juin 2023 Lecture : 3 minutes.

C’est debout, les bras le long du corps et les poings fermés, que les militaires de toute nationalité ont accueilli, ce lundi 5 juin, l’Inspecteur général des Forces armées royales (FAR) et commandant de la zone Sud, Mohammed Berrid, accompagné du commandant général adjoint de la Force opérationnelle sud-européenne de l’armée américaine en Afrique, le général de brigade Brian Cashman. Les deux hauts gradés sont venus donner à Agadir le coup d’envoi de l’African Lion 2023.

Cette année, dix-huit pays participeront aux manœuvres militaires, tandis que vingt sont présents en tant qu’observateurs. Depuis ce lundi et jusqu’au 16 juin, les quelque 8 000 participants prendront part à des exercices militaires conjoints, à sept endroits différents du royaume : Agadir, Tan-Tan, Al Mahbès, Tiznit, Kénitra, Benguérir et Tifnit.

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