Le pays réalise de bonnes performances économiques malgré la crise mondiale
Publié le 29 décembre 2008 Lecture : 1 minute.
La Première ministre mozambicaine Luisa Diogo a affirmé que son pays avait réussi à résister aux crises énergétique, alimentaire et financière à l’échelle internationale en 2008 et que l’économie du pays allait terminer l’année en relativement bonne position.
A l’appui, Mme Diogo a précisé que le pays avait exporté durant les neuf premiers mois de l’année des marchandises pour une valeur de 2,3 milliards de dollars américains et attiré 500 millions de dollars américains d’investissements étrangers, a rapporté le média AIM. Lors d’une émission de radio locale samedi, la cheffe du gouvernement mozambicain a indiqué que, malgré la récession que subissent les pays en voie de développement, le Mozambique pourrait atteindre son objectif pour 2008 en matière d’exportation, soit 2,6 milliards de dollars américains, ce qui constitue une performance significative pour un pays dont le montant des exportations annuelles s’élevait à 300 millions de dollars il y a 16 ans.
En ce qui concerne la crise énergétique à la mi-2008, M. Diogo a fait savoir que le gouvernement avait décidé de sacrifier les recettes sur les taxes plutôt que de pénaliser la population, en adoptant des mesures destinées à maintenir à un niveau bas les prix du carburant à l’intérieur du pays, dont la suspension des droits de douane et de la TVA (taxe sur valeur ajoutée) sur le diesel et le kérosène.
De son côté, le ministre de l’Energie Salvador Namburete a expliqué que la suspension des taxes sur le carburant avait coûté à l’Etat plus de 100 millions de dollars américains.
Selon la Première ministre, le Mozambique a également fait face à des crises internes, des inondations ayant frappé les provinces du centre du pays , et le cyclone Jokwe ayant touché la province de Nampula au cours des premiers mois de l’année.
En dépit de ces défis, le Mozambique a maintenu un taux de croissance élevé. Les estimations actuelles prévoient une croissance de 6,8%, non loin de l’objectif annoncé de 7%.
