France-Mali : le bon filon dogon ou comment le patrimoine malien a été spolié

Alors que le Musée du quai Branly organisera en 2025 une grande exposition sur la mission Dakar-Djibouti, Sotheby’s met en vente, le 21 juin, la collection de la marchande d’art africain Hélène Leloup, une habituée des plus-values à sept chiffres. Premier volet de notre enquête sur une spoliation qui ne dit pas son nom.

À g., une sculpture dogon figurant une maternité (Mali, XVIIIe siècle), au Pavillon des Sessions du Musée du Louvre. À dr., une sculpture pré-dogon figurant une image androgyne roi-femme (Mali, XIe), au Musée du quai Branly. © Montage JA; Vincent Fournier pour JA

NICOLAS-MICHEL_2024

Publié le 16 juin 2023 Lecture : 12 minutes.

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Les millions du pays dogon

Après l’indépendance du Mali, des marchands occidentaux ont écumé le territoire à la recherche d’objets d’art. Certaines de ces œuvres, acquises dans des conditions opaques, valent aujourd’hui plusieurs millions d’euros. Nous avons retracé la trajectoire de l’une d’entre elles, entrée récemment dans les collections du Musée du quai Branly. Enquête.

Sommaire

DU MALI AU QUAI BRANLY, LES MILLIONS DU JACKPOT DOGON (1/3)

• Après l’indépendance du Mali, des marchands occidentaux ont écumé le territoire à la recherche d’objets d’art. Certaines de ces œuvres, acquises dans des conditions opaques, valent aujourd’hui plusieurs millions d’euros.

• Nous avons tenté de retracer la trajectoire de l’une d’entre elles, entrée récemment dans les collections du Musée du quai Branly. Une « rare sculpture dogon figurant une maternité », acquise  par une marchande d’art aux multiples casquettes.

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