France-Mali : le bon filon dogon ou comment le patrimoine malien a été spolié
Alors que le Musée du quai Branly organisera en 2025 une grande exposition sur la mission Dakar-Djibouti, Sotheby’s met en vente, le 21 juin, la collection de la marchande d’art africain Hélène Leloup, une habituée des plus-values à sept chiffres. Premier volet de notre enquête sur une spoliation qui ne dit pas son nom.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/06/14/jad20230614-cm-enquete-episiode-1-art-dogon-marchands-francais-1256x628-1686900935.jpg)
À g., une sculpture dogon figurant une maternité (Mali, XVIIIe siècle), au Pavillon des Sessions du Musée du Louvre. À dr., une sculpture pré-dogon figurant une image androgyne roi-femme (Mali, XIe), au Musée du quai Branly. © Montage JA; Vincent Fournier pour JA
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/06/16/jad20230615-cm-enquete-intro-art-dogon-marchands-francais-1256x628-1686904139.jpg)
Les millions du pays dogon
Après l’indépendance du Mali, des marchands occidentaux ont écumé le territoire à la recherche d’objets d’art. Certaines de ces œuvres, acquises dans des conditions opaques, valent aujourd’hui plusieurs millions d’euros. Nous avons retracé la trajectoire de l’une d’entre elles, entrée récemment dans les collections du Musée du quai Branly. Enquête.
DU MALI AU QUAI BRANLY, LES MILLIONS DU JACKPOT DOGON (1/3)
• Après l’indépendance du Mali, des marchands occidentaux ont écumé le territoire à la recherche d’objets d’art. Certaines de ces œuvres, acquises dans des conditions opaques, valent aujourd’hui plusieurs millions d’euros.
• Nous avons tenté de retracer la trajectoire de l’une d’entre elles, entrée récemment dans les collections du Musée du quai Branly. Une « rare sculpture dogon figurant une maternité », acquise par une marchande d’art aux multiples casquettes.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/06/16/jad20230615-cm-enquete-intro-art-dogon-marchands-francais-1256x628-1686904139.jpg)
Les millions du pays dogon
Après l’indépendance du Mali, des marchands occidentaux ont écumé le territoire à la recherche d’objets d’art. Certaines de ces œuvres, acquises dans des conditions opaques, valent aujourd’hui plusieurs millions d’euros. Nous avons retracé la trajectoire de l’une d’entre elles, entrée récemment dans les collections du Musée du quai Branly. Enquête.
Les plus lus
- Les fidèles d’Abdourahamane Tiani, le général à l’épreuve du pouvoir nigérien
- Dans le viseur de la justice de la RDC, Nicolas Kazadi s’envole pour Paris
- Élections législatives françaises : en Afrique, la gauche sort vainqueur du premier tour
- Comment réveiller le Gabon ?
- Léna Tall Faye, la Sénégalaise qui s’est construit un empire dans l’assainissement