Contre Paul Biya, les « anti-sardinards » changent-ils de méthode ?
Apparue dans la foulée de la présidentielle de 2018, la Brigade anti-sardinards (BAS) continue de boycotter les soutiens (avérés ou présumés) du chef de l’État. Mais les violences qui ont émaillé le concert de l’artiste Grace Decca, le 4 juin en Angleterre, ont mis en évidence les divisions du mouvement.
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Membres de la Brigade Anti-Sardinards à Bruxelles, septembre 2019. © Facebook BAS
De la violence verbale préélectorale à la violence physique postélectorale, il n’y a parfois qu’un pas. La Brigade anti-sardinards (BAS), mouvement d’opposition à Paul Biya apparu au sein de la diaspora au lendemain de la présidentielle de 2018, est en tout cas très vite passée de l’une à l’autre. Grace Decca, de son vrai nom Ndom’a Deccah Grace, en a encore récemment fait l’amère expérience. Le 4 juin, alors que l’icône du makossa camerounais s’avance sur la scène d’une salle de concert de Leicester (Royaume-Uni), une activiste de la BAS lui a volé la vedette, déjouant le cordon sécuritaire avant de se déshabiller devant le public.
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