L’ONU à la recherche d’une solution globale contre le fléau des disparitions forcées

Face à la détresse psychologique des familles, l’activiste syrienne Mariam Al-Hallak plaide pour la création d’un organisme onusien chargé de clarifier le sort des personnes enlevées, détenues ou portées disparues en Syrie. Une entité qui devrait se révéler indispensable à tous les pays du monde.

Portraits de Syriens dont on soupçonne la disparition ou la détention par le gouvernement syrien posés au sol lors d’une manifestation devant la porte de Brandebourg à Berlin, le 7 mai 2022. © John MacDougall/AFP

Mariam Al-Hallak © DR
  • Mariam Al-Hallak

    Ancienne enseignante et directrice d’école en Syrie, désormais établie à Berlin & cofondatrice de l’Association des familles de César.

Publié le 10 juin 2023 Lecture : 4 minutes.

Une disparition forcée consiste à enlever ou à arrêter une personne, puis à la détenir contre son gré tout en dissimulant son lieu de détention.  Ce crime – c’en est bien un est généralement perpétré en dehors de tout cadre judiciaire et de toute protection juridique, soit par les autorités gouvernementales d’un pays répressif, soit par des groupes armés d’opposition. Les victimes sont soumises

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