Revue de la presse ivoirienne

Publié le 23 décembre 2008 Lecture : 2 minutes.

Voici les principales informations de journaux ivoiriens parus mardi : – – – FRATERNITÉ MATIN : Un 4e accord complémentaire de l’accord de Ouagadougou a été paraphé lundi par le camp présidentiel et l’ex-rébellion. Le document comprend l’accord complémentaire et les annexes à savoir deux projets d’ordonnance et de décret. Il doit être signé par le Premier ministre, Guillaume Soro, le président Laurent Gbagbo et le président Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne. Pour la plupart des questions, la date du 15 janvier reste déterminante. D’ici là, les commandants de zone de l’ex-rébellion devront procéder à « la passation des charges avec les préfets » de région et de département dans les zones centre, nord et ouest du pays. Le redéploiement de l’administration civile générale devra devenir réalité, ainsi que celui de l’administration fiscale et douanière. De même, la question des quotas des ex-rebelles dans la nouvelle armée a trouvé solution. – – L’INTER : L’assemblée nationale de Côte d’Ivoire vient d’autoriser le président de la République à ratifier la convention de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur « les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes ». Pour le pays qui sort de crise, la ratification de ce texte est perçue comme un gage pour la protéger contre les marchands illicites d’armes, mais également pour rassurer ses voisins, qui peuvent redouter qu’il ne parte de son territoire des velléités d’attaque. La convention, adoptée en juin 2006 au Nigeria, a été ratifiée par neuf des 16 Etats de la CEDEAO. – – – LE TEMPS : Les deux forces armées ex-belligérantes dans la crise ivoirienne sont inquiètes de la situation d’insécurité qui prévaut dans l’ex-zone de confiance qui les séparait d’est en ouest. Lundi, une rencontre tripartite (Centre de commandement intégré, Forces armées des Forces nouvelles et Forces de défense et de sécurité) a eu lieu à Yamoussoukro. Au terme des deux heures de travaux à huis clos, le chef d’état-major adjoint de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, Issiaka Ouattara, a fait savoir qu’il n’est pas question de laisser la Côte d’Ivoire aux mains de coupeurs de routes et de braqueurs. « Nous sommes là pour aller contre ces coupeurs de routes qui sévissent dans l’ex-zone de confiance », a-t-il dit. Fin

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires