Il n’y a pas d’autre choix que le partage du pouvoir au Zimbabwe

Publié le 23 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le président mozambicain Armando Guebuza a demandé aux principaux partis politiques du Zimbabwe, le ZANU-PF et le MDC (opposition), de former un gouvernement de partage du pouvoir "sans aucun délai".

Lors d’une réception offerte vendredi à l’occasion de la fin d’année aux corps diplomatiques, le président Guebuza a souligné que la paix et la stabilité étaient des facteurs-clé pour le succès de l’intégration régionale au sein de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

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A cette fin, le Mozambique s’est engagé à contribuer à résoudre les crises que connaissent le Zimbabwe et la République démocratique du Congo (RDC).

Il s’est déclaré convaincu qu’au Zimbabwe, il n’y avait pas d’autre alternative que le partage du pouvoir entre le ZANU-PF et le MDC, comme le prévoit l’accord signé en septembre par le président Robert Mugabe et les leaders des deux factions du MDC, Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara.

"Nous sommes convaincus que les leaders politiques zimbabwéens ne pourront appliquer les solutions qu’ils ont adoptées dans cet accord afin de surmonter les défis qu’ils ont identifiés que quand le gouvernement inclusif, dont la formation est prévue par l’accord global de Septembre, prendra ses fonctions et sera opérationnel", a fait remarquer M. Guebuza.

"Pour nous, dans les circonstances actuelles au Zimbabwe, il n’y a pas d’autre alternative que d’appliquer cet accord", a-t-il ajouté. Fin

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