Le président déchu et libéré réclame la restitution de ses droits
Le président mauritanien renversé par le coup d’Etat du 6 août dernier et remis en liberté dimanche après avoir passé quatre mois en résidence surveillée, a réclamé la restitution de ses droits attribués par la Constitution, a-t-on appris de source bien informée.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, de retour à Nouakchott dimanche en provenance de son village Lemden, à 250 km au sud-est de la capitale, où il avait été résigné à résidence, a déclaré à la presse qu’il ne se contentait pas d’une remise en liberté par le pouvoir militaire sous la pression de la communauté internationale, mais qu’il veut recouvrer ses droits de président démocratiquement élu.
Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), une alliance de partis politiques opposée au coup d’Etat du 6 août dernier en Mauritanie, a également annoncé au cours d’une conférence de presse sa détermination à continuer la lutte pour le retour à la légalité constitutionnelle par des moyens pacifiques, après la libération du président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
La libération du président renversé "est une des exigences du peuple mauritanien et de la communauté internationale.
La deuxième exigence, et la suite logique de l’évolution de la situation politique du pays est son rétablissement dans les prérogatives constitutionnelles découlant des résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle du 25 mars 2007, qui lui attribue un mandat de 5 ans", a déclaré le président du FNDD, Bodjel Ould H’Momeid.
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