En Tunisie, une Constitution, pas d’institutions ? Cinq questions pour comprendre un vide partiel
Pas de Cour constitutionnelle, toujours pas de Chambre haute, des conseils municipaux remplacés par des fonctionnaires nommés. La mise en place de la nouvelle Constitution a pris un certain retard, laissant une grande marge de manœuvre au président.
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Le président Kais Saïed et les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). © Montage JA : Ons Abid pour JA
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Élu en 2019 avec 72,7 % des suffrages exprimés, Kaïs Saïed avait, initialement, peu de marge de manœuvre, le régime politique tunisien d’alors accordant des pouvoirs étendus au Parlement et laissant finalement peu de prérogatives au président de la République.
Un problème pour ce constitutionnaliste qui avait fait campagne en dénonçant les dérives et le climat politique délétère, et qui s’est vite trouvé confronté aux difficultés nées de la crise économique, aggravées à partir de 2020 par la pandémie de Covid qui a pris au dépourvu un pays fragilisé.
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