Confronté à la menace jihadiste, Nana Akufo-Addo tente de se rapprocher d’Ibrahim Traoré

Après avoir provoqué une crise diplomatique avec Ouagadougou, qu’il a accusé de collaboration avec le groupe paramilitaire russe Wagner, en décembre 2022, le président ghanéen a renoué les liens avec les autorités de transition burkinabè.

Les jihadistes utilisent le Ghana comme point de transit pour transporter des munitions vers leurs différentes zones d’opérations, comme le Burkina Faso. Ici, des soldats ghanéens défilent place de l’Indépendance à Accra, en mars 2017. © Jordi Perdigo/Anadolu Agency via AFP

Publié le 14 juin 2023 Lecture : 5 minutes.

Il a dépêché des émissaires à Ouagadougou et à Bamako sous la houlette de son chef de la sécurité nationale, Albert Kan-Dapaah, puis il est allé rencontrer personnellement le capitaine Ibrahim Traoré, début mai.

Ces dernières semaines, Nana Akufo-Addo tente de recoller les morceaux après la dégradation des relations, jusque-là régulières et positives, entre le Ghana et le Burkina Faso. En décembre dernier, lors du sommet États-Unis-Afrique à Washington, le président ghanéen avait déclaré que les autorités de transition burkinabè avaient recours aux mercenaires russes du groupe Wagner pour lutter contre l’insurrection jihadiste dans leur pays et qu’elles leur avaient même offert une mine en contrepartie. Ouagadougou avait immédiatement démenti ces affirmations.

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